Vous rêvez de partir seule à l’aventure, mais quelque chose vous retient ? Vous n’êtes pas seule. Beaucoup de femmes (ou d’hommes) de plus de 50 ans ressentent cette envie profonde de voyager en solo, tout en se heurtant à des barrières psychologiques qui semblent insurmontables. Bonne nouvelle : ces angoisses se comprennent et se surmontent.
Sur mon compte Instagram, je partage mes impressions et mes tips par rapport au voyage solo après 50 ans et beaucoup de femmes et hommes me rejoignent, nous formons une jolie communauté.

Les angoisses les plus fréquentes
La peur de la solitude
Paradoxalement, l’une des premières craintes liées au voyage solo est celle de se retrouver seule. Après des années passées à prendre soin des autres (famille, enfants, parents), l’idée de se retrouver face à soi-même peut être déstabilisante.
L’angoisse sécuritaire
« Et si quelque chose m’arrive ? » Cette peur, particulièrement présente chez les femmes, est alimentée par les médias et les récits alarmistes. Elle peut devenir paralysante et transformer chaque destination en territoire hostile dans notre imagination.
Le syndrome de l’imposteur du voyageur
« Je ne suis pas assez aventureuse », « Je ne parle pas assez bien anglais », « Je ne sais pas me débrouiller seule »… Ces pensées limitantes reflètent souvent un manque de confiance en ses propres capacités, construit au fil des années.
La culpabilité
Partir seule peut générer une culpabilité vis-à-vis de la famille, du conjoint, ou même de soi-même. « Ai-je le droit de m’accorder ce plaisir ? » Cette culpabilité est particulièrement présente chez les femmes qui ont été éduquées à privilégier les besoins des autres.
L’angoisse de l’inconnu
Sortir de sa zone de confort après des décennies de routine établie demande un courage certain. L’inconnu, même excitant, peut déclencher des réactions anxieuses intenses.
Comprendre l’origine de ces angoisses
Ces peurs ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont souvent enracinées dans notre histoire personnelle, dans des expériences passées (parfois oubliées), dans des messages reçus pendant l’enfance, ou dans des conditionnements sociaux profonds concernant le rôle des femmes et le vieillissement.
Certaines angoisses peuvent même être liées à des traumatismes anciens (agression, accident, perte d’un proche en voyage) qui continuent d’influencer nos réactions émotionnelles, même des années plus tard.

Des solutions thérapeutiques pour se libérer
L’EMDR : reprogrammer la réponse émotionnelle
La thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) est une approche thérapeutique particulièrement efficace pour dépasser les traumatismes et les phobies. Cette méthode aide à retraiter les souvenirs douloureux ou les expériences négatives qui alimentent vos angoisses actuelles.
Pour le voyage solo : L’EMDR peut vous aider si votre peur est liée à une expérience précise (mauvaise expérience de voyage, agression, accident) ou si vous ressentez une anxiété disproportionnée sans en comprendre l’origine.
Si cette méthode vous parle, je vous invite à visiter le site de Laetitia LEONHARDT, praticienne des thérapies brèves dont l’EMDR. Elle est spécialisée dans le dépassement des peurs et phobies.
L’hypnose : accéder aux ressources intérieures
L’hypnose permet d’accéder à l’inconscient pour modifier des schémas de pensée limitants et renforcer la confiance en soi. En état d’hypnose, vous restez consciente mais dans un état de relaxation profonde qui facilite le changement.
Applications concrètes :
- Renforcer la confiance en vos capacités de débrouillardise
- Diminuer l’anxiété anticipatoire (la peur de ce qui pourrait arriver)
- Travailler sur l’estime de soi et la légitimité à prendre soin de vous
D’autres thérapies comportementales existent, si cela vous intéresse, n’hésitez pas à consulter des spécialistes.
Stratégies pratiques complémentaires pour se lancer dans le voyage solo après 50 ans
Commencer petit
Vous n’êtes pas obligée de partir trois mois en Asie pour votre premier voyage solo. Commencez par un week-end dans une ville voisine, puis progressez graduellement. Chaque petite victoire renforcera votre confiance. Et puis, voyager ce n’est pas forcément aller à l’autre bout du monde. Pour mon premier voyage solo après 50 ans, j’ai choisi de faire un roadtrip sur les routes de France.
Se préparer concrètement
La préparation est l’antidote à l’angoisse. Renseignez-vous sur votre destination, préparez un itinéraire flexible, téléchargez des applications utiles, partagez votre programme avec un proche. Plus vous serez préparée, plus vous vous sentirez en contrôle.
Personnellement, la préparation du voyage est un vrai plaisir, je me sens déjà presque partie !
Rejoindre une communauté
Connectez-vous avec d’autres femmes qui voyagent seules, que ce soit en ligne ou dans votre région. Leurs témoignages et leurs conseils pratiques vous aideront à normaliser votre projet et à vous sentir moins seule dans votre démarche.
Par exemple, n’hésite pas à me suivre sur mon compte Instagram Confidences_et_escapades.
Pratiquer la pleine conscience
La méditation et les exercices de respiration consciente peuvent considérablement réduire l’anxiété anticipatoire. Des applications comme Petit Bambou ou Calm peuvent vous guider dans cette pratique.
Tenir un journal
Écrire sur vos peurs, mais aussi sur vos motivations et vos rêves, vous aidera à clarifier ce qui vous anime vraiment. Cet exercice peut révéler que vos angoisses sont moins puissantes que votre désir d’aventure.
Personnellement, l’idée que je vais raconter mes découvertes sur mon blog est une motivation essentielle pour moi et cela me pousse à faire plus et plus loin.
Le mot de la fin : Vous êtes légitime
À plus de 50 ans, vous avez accumulé une richesse d’expériences, de compétences et de résilience. Vous avez surmonté des défis, traversé des épreuves, appris à vous adapter. Toutes ces ressources sont en vous et voyageront avec vous.
Vos angoisses sont légitimes et méritent d’être écoutées, mais elles ne doivent pas vous empêcher de vivre les expériences qui vous appellent. Avec les bons outils thérapeutiques et une approche progressive, vous pouvez transformer ces peurs en alliées de prudence, sans qu’elles ne deviennent des prisons.
Le voyage solo après 50 ans n’est pas seulement une aventure géographique. C’est aussi une rencontre avec soi-même, une déclaration d’indépendance, un acte de courage et d’amour envers la femme que vous êtes devenue.
Alors, prête à faire le premier pas ?
N’hésitez pas à consulter un professionnel de santé mentale (psychologue, psychiatre, thérapeute certifié en EMDR ou hypnose) pour un accompagnement personnalisé. Le voyage vers soi commence parfois dans un cabinet thérapeutique avant de se poursuivre aux quatre coins du monde.
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