La Guadeloupe est une destination paradisiaque située entre le tropique du Cancer et l’équateur, du côté de l’hémisphère nord. Elle offre de magnifiques paysages mémorables, notamment grâce à ses deux parties, Grande terre et Basse terre. Comment rejoindre ce lieu paradisiaque depuis Marseille ? Voici mes conseils.
Réserver son vol et… Ne pas le rater !
Si vous prévoyez de partir en Guadeloupe, il est important de bien vous préparer. Vous devez vérifier la validité de vos documents de transport, préparer vos accessoires de voyage et réserver votre vol. La réservation du vol est l’une des étapes les plus importantes, car c’est bien souvent le plus grand poste de dépense. Pensez à utiliser un comparateur pour vous assurer de profiter de la meilleure offre.
Une fois que cela est fait, pensez à comment vous allez rejoindre l’aéroport pour prendre votre avion. Il faudra bien arriver à l’heure, voire plusieurs heures en avance si vous avez des bagages à enregistrer en soute. Si vous décidez d’aller à l’aéroport en voiture ou en moto, pensez à réserver une place de stationnement à l’avance. Cela vous évitera de perdre du temps et donc de stresser en voyant l’heure tourner. Le parking aeroport Marseilleest souvent pris d’assaut par les voyageurs, d’où l’intérêt de réserver via une plateforme spécialisée. Vous trouverez également des offres de parkings situés aux alentours de l’aéroport qui proposent des services intéressants (voiturier, navette, nettoyage de voiture, …).
Trouver le bon logement
Le logement est aussi un poste de dépense important lorsqu’il est question d’organiser un voyage. L’idée ici est de réserver le logement qui répond au mieux à vos attentes. Depuis plusieurs années maintenant, les offres d’hébergement se multiplient et il est aujourd’hui possible de réserver des nuits dans des hébergements insolites ! Cabanes dans les arbres, bulles pour dormir à la belle étoile, … Vous aurez l’embarras du choix.
Que vous cherchiez un logement insolite ou un hébergement plus classique, vous trouverez votre bonheur en Guadeloupe. Si vous cherchez le confort et le luxe, tournez-vous vers un resort ou un hôtel. Si vous êtes plus aventurier et voyagez avec des amis, l’auberge de jeunesse sera une option intéressante. Enfin, si vous voyagez en couple et souhaitez découvrir la culture locale, la chambre d’hôtes est une excellente alternative à l’hôtel. Souvent moins coûteux, les gîtes vous permettent de partager les espaces communs et les repas avec vos hôtes, en totale immersion donc.
Réserver les activités à l’avance
Les activités que vous souhaitez faire sur place peuvent parfois être réservées à l’avance. Cela se traduit bien souvent par un gain de temps, mais pas toujours par un gain d’argent alors méfiez-vous ! En effet, certains sites proposent de réserver des billets pour des attractions touristiques, mais le prix affiché est finalement plus cher que si vous l’achetiez sur place. D’un autre côté, ces billets coupe file vous évitent de faire la queue et vous permettent de gagner du temps… À vous de voir ce que vous jugez être mieux pour votre voyage. Un conseil : lisez attentivement les commentaires des internautes sur les attractions touristiques avant de réserver vos billets en ligne. Gagner du temps, c’est bien, mais payer son billet deux voire trois fois plus cher pour la même attraction, ça l’est moins.
Je ne vous ai pas encore tout raconté de nos différents voyages en Guadeloupe. Cette île papillon réserve tellement de surprises et de beautés. Cette fois, je vous emmène en excursion vers l’îlet Caret. L’îlet Caret est une bande de sable bien plus étroite que Petite Terre, un minuscule bout de paradis au milieu d’une baie aux eaux turquoises.
Cet article participe au RDV #EnFranceAussi, créé par Sylvie, du blog Le Coin des Voyageurs. Ce mois-ci, le rendez-vous proposé par Mitchka du blogFishandChild a pour thème « En pleine nature »
Après notre excursion sur Petite-Terre où Namoureux était sorti vainqueur de son combat contre le mal de mer, je voulais battre le fer tant qu’il était chaud, comme l’on dit. Nous avons donc tout de suite réservé une petite virée d’une journée dans le Grand Cul de Sac marin, direction l’îlet Caret.
Tout d’abord, une petite carte pour repérer où se trouve le Grand Cul de Sac marin :
Le Grand Cul-de-sac marin est une réserve naturelle (créée en 1987 et classée réserve mondiale de la biosphère par l’Unesco). C’est une baie peu profonde (entre 2 et 5m de profondeur) qui se situe entre la côte Nord de Basse-Terre et la côte Ouest de Grande-Terre. Une barrière de corail ferme presque entièrement la baie.
De nombreux îlets parsèment le Grand Cul-de-sac marin.
C’est à Saint-Anne que nous avions rendez-vous pour embarquer sur le speed-boat .
Halte à Pointe-à-Pitre
Nous avons fait ensuite une halte à Pointe-à-Pitre, un petit tour sur le marché puis nous avons commencé les choses sérieuses : départ sur la rivière salée (qui est en fait un bras de mer qui sépare Basse-Terre de Grande-Terre) pour rejoindre le Grand Cul-de-sac marin.
Vers le Grand Cul-de-sac marin.
Nous avons commencé par découvrir la mangrove un verre à la main. Oui, il était encore tôt dans la matinée, mais notre skipper et guide nous a offert un délicieux verre de planteur que nous n’avons pas osé refuser bien entendu!! Pour information, nous avions passé la soirée précédente dans un super bar de la marina de Saint-François, et la nuit n’avait pas été facile!! Le réveil à l’aube non plus!! 🙂 Nous étions très étonnés de supporter un planteur en pleine matinée, de plus sur un bateau !! Mais, la navigation est assez cool heureusement dans la mangrove. Je ferme la parenthèse rhum 🙂 .
Premier arrêt dans la baie pour une séance snorkeling : observation d’une épave. Malheureusement, ce jour-là, les méduses pullulaient et nous avons choisi de ne pas sauter à l’eau, ce serait peut-être pour une autre fois.
Heureusement, un peu plus loin, nous avons pu profiter de cette eau turquoise et observer quelques poissons dont un barracuda qui m’a vraiment impressionnée.
Arrêt déjeuner les pieds dans l’eau sur l’îlet des biches.
Je crois que nous nous souviendrons longtemps de ce moment. Sur le speed-boat, nous devions être 8 ou 10 personnes maximum et … des tables et des chaises de jardin! 🙂 Oui, arrivés à l’îlet des biches, chacun a pris sa chaise, on a transporté deux tables de jardin, les glacières pour nous installer les pieds dans l’eau sous le toit de cette cabane. Profondeur de l’eau : quelques centimètres. Un petit paradis.
Franchement, je ne me souviens plus (c’était en 2015) ce que l’on a pu déguster exactement (mises à part les bananes au barbecue, le dessert obligé lors des excursions en Guadeloupe), mais je me rappelle très très bien avoir bu un rhum coco d’anthologie !! Et j’ai découvert que l’on pouvait le mélanger au café !!! Non, non, ne vomissez pas ! Je vous promets que c’est un vrai délice! Je crois tout de même que le fait de l’avoir bu , les pieds dans cette eau turquoise, en bonne compagnie et sur cet îlet où nous avions l’impression d’être seuls au monde doit beaucoup compter dans mon enthousiasme!
Après la pause déjeuner, de nouveau baignade dans quelques centimètres d’eau…. puis direction l’îlet Caret à quelques minutes de bateau. Au loin, on le voit : une bande de sable blanc de 200 mètres de long grand maximum, quelques palmiers déplumés, une cabane et pas mal de bateaux autour. Et encore, il parait que ce jour-là, ce n’était pas la foule. Le week-end, l’îlet Caret est la destination de pique-nique et promenade pour les guadeloupéens. On y fait la bamboche (terme très à la mode depuis le confinement de mars).
Même si l’îlet Caret était le but final de notre journée, ce n’est sincèrement pas ce que j’ai préféré. Ce banc de sable au milieu des eaux turquoises est beau et surprenant, mais aussi on y ressent tellement la fragilité du lieu. D’ailleurs, il parait que les palmiers ont disparu maintenant. L’ilet Caret est en effet une île en sursis. Les vents et les courants auront raison de lui un jour ou l’autre. On se trouve en effet en pleine nature, mais on peut voir que l’homme profite tellement de cette nature et pas forcément en la protégeant. Trop de bateaux et trop de jet-skis autour. C’est la rançon de la gloire de ce petit paradis. Nous avons fait partie des touristes, nous avons bien entendu été très respectueux du milieu naturel, mais je me suis sentie un peu « de trop », comme si rien que le fait d’y venir pouvait l’abîmer.
Petite vidéo pour vous montrer l’îlet Caret (la qualité n’est pas géniale, elle a été faite avec un smartphone des années 2010! 🙂 )
Pour notre prochain voyage en Guadeloupe (oui, je suis certaine d’y retourner encore et encore tellement j’aime cette île d’amour), nous irons sur l’îlet Fajou bien plus sauvage apparemment.
Le retour en bateau nous a fait passer par Gosier, c’était le retour à la civilisation !!!
EPINGLE-MOI
Alors, un séjour en Guadeloupe bientôt pour vous?
Retrouvez toutes les participations des blogueurs à ce rendez-vous EnFranceAussi, thème pleine nature :
Voilà un moment que je devais rédiger cet article, mais j’avais tellement de photos à trier et de vidéos à monter que je reculais le moment de le faire.
Et pourtant, Terre-de-Haut fut notre grand coup de coeur de ces vacances 2017 en Guadeloupe.
L’archipel des Saintes se situe à 15km de Basse-Terre. Il se compose de 7 îles dont 2 sont habitées : Terre-de-Haut et Terre-de-Bas.
Il faut savoir que chaque année plus de 500 000 touristes débarquent à Terre-de-Haut pour une escale d’une journée. La plupart du temps, ils débarquent le matin vers 9h30 et reprennent le bateau vers 16h.
Sincèrement, la meilleure idée est de rester au moins deux jours sur l’île. Car une fois le « troupeau » (excusez le terme) de touristes parti, vous pouvez profiter des plages et des rues de Terre-de-Haut tranquillement. Vous profiterez des terrasses avec les Saintois et comment pourriez-vous manquer le fabuleux coucher du soleil sur une des plus belles baies du monde. Les Saintois proclament même qu’elle serait la plus belle.
C’est donc un petit séjour de 3 jours que je vous propose sur l’archipel des Saintes. Pour tout vous dire, nous devions y rester 3 jours, et nous avons été tellement séduits que nous avons prolongé de deux nuits supplémentaires. Vous comprenez pourquoi je vous disais que Les Saintes avaient été notre coup de coeur des vacances en Guadeloupe.
Comment se rendre à Terre-de-Haut ?
La navette pour les Saintes est assurée tous les jours au départ de Trois-Rivières. (20 minutes de navigation seulement).
Vous pouvez aussi partir de Pointe-à-Pitre, ce qui est préférable si vous logez sur Grande-Terre.
En pleine saison touristique, il existe aussi une desserte partant de Saint-François avec la Comatrile. C’est la navette que nous avons utilisée puisque nous logions à Saint-François. Par contre, il faut bien se renseigner car les horaires ne sont pas fixes. La traversée dure environ 1h/1h30 avec une escale à Marie-Galante (mais on ne descend pas du bateau). Vous pouvez laisser votre voiture sur le port de Saint-François, c’est ce que nous avons fait et nous l’avons retrouvée sans problème quelques jours plus tard.
Comment circuler sur Terre-de-Haut ?
Il y a peu de voitures sur l’île (quelques camions de chantier). Pour circuler vous avez le choix entre le vélo, le scooter et la voiturette électrique. Il y a plusieurs loueurs devant le débarcadère, bien entendu en vous éloignant un peu dans le village, vous trouverez des prix moins chers. Nous avons opté pour la voiturette électrique car nous avions des bagages pour nos nuits sur place et puis, nous avions trop envie de nous balader dans ce petit véhicule. 🙂
Devant le débarcadère, juste en face, vous trouverez aussi l’office du tourisme qui pourra vous informer et vous orienter vers les restaurants, hébergements, activités.
Où dormir?
En ce qui concerne les hébergements, vous en trouverez facilement de différentes gammes. L’office du tourisme pourra justement vous guider et vous en trouver si devant l’embarcadère à 16h ,vous craquez et décidez de rester sur l’île pour la nuit. 🙂
En ce qui nous concerne, nous avions réservé quelques jours auparavant à l’hôtel Le Bois-Joli car c’est un hôtel un peu excentré à l’extrémité ouest de l’île et il bénéficie d’un magnifique panorama sur le Pain-de-Sucre, l’îlet à Cabrit et Terre de bas. Je pense que vous me comprendrez en regardant les vidéos et photos. Et puis, quand je dis excentré, c’est 5/6 min de voiturette électrique ou 30/35 min à pied (mais bon, il fait chaud pour marcher! 😀 )
La plage devant l’hôtel Bois-Joli
Où manger ?
Comme pour les hébergements, il y a un grand choix de restaurants, nous en avons fait quelques uns et jamais nous n’avons été déçus ! Tout est bon ! Nous nous sommes régalés à chaque fois. Mais, je vous laisserai quelques adresses en fin d’article.
Restaurant la fringale Terre de hautRestaurant la fringale Terre de haut
Que faire aux Saintes?
Je vous répondrais tout de suite : prendre le temps de vivre et profiter.
C’est vraiment ce que nous avons ressenti tout de suite comme ambiance en arrivant sur l’île. Et pourtant, on peut dire aussi que la Guadeloupe même c’est aussi la vie Pa ni Pwoblem (en tout cas, pour les vacanciers) ! Mais, là, je ne sais pas, c’était magique ! Dès les premières minutes, on s’y sentait bien. Nous sommes arrivés au moment de la messe qui se déroulait dans la petite église non loin du débarcadère. Nous attendions la navette de l’hôtel assis sur un muret devant l’église. Et là, nous avons eu le droit aux chants de messe qui sortaient de la porte ouverte. Et puis, soudain, l’ambiance de l’île nous a enveloppés. Les gens qui passaient près de nous le sourire aux lèvres et l’air cool.
Aux Saintes, vous avez le soleil, la plage, la chaleur, les fonds sous-marins et même des sites historiques à visiter. Et puis, vous avez surtout le sourire des Saintois.
Le Fort Napoléon
C’est en général la visite traditionnelle que font en premier les touristes qui viennent pour la journée. Il vous faut louer un scooter ou une voiturette pour y aller, ou un vélo pour les plus courageux, mais la pente est longue et raide. Le Fort domine la baie des Saintes donc vous pourrez profiter d’un panorama exceptionnel. On accède au Fort par un pont-levis et une galerie avec des meurtrières. Une fois dans l’enceinte vous pouvez grimper sur les murailles hautes de 11 mètres et profiter d’une vue à 360 degrés. Vous pourrez y apercevoir Basse-Terre avec la Soufrière, Marie-Galante, la Dominique et même si le temps le permet la Désirade. A l’intérieur se situe le musée d’histoire et des traditions populaires qui raconte l’histoire des Saintes, et un jardin botanique qui accueille une grande colonie d’iguanes.
Un conseil : retourner en fin d’après-midi au Fort Napoléon pour vous émerveiller devant le coucher de soleil sur la baie des Saintes.
Profitez des plages
Vous aurez l’embarras du choix.
Nos préférées :
La plage de l’hôtel Bois-Joli déjà : Anse à Cointe. Quel privilège d’avoir sa plage qui n’est pas privée (mais c’est tout comme) au pied de son hôtel. Et puis, quand cette plage est un véritable aquarium marin, c’est encore mieux !
La petite anse du Pain-de-Sucre. Elle est située tout à côté de l’hôtel. Il faut y accéder par un chemin en pierre un peu accidenté. C’est un formidable spot pour le snorkeling !! Attention, peu de places sur la plage, mais franchement, il ne faut pas manquer cet endroit.
La baie de Pompierre. C’est la plage la plus fréquentée des Saintes. Il faut dire qu’elle est très belle avec son sable fin et ses centaines de cocotiers. Vous pouvez vous sustenter à l’entrée de la plage chez une petite vendeuse de sandwichs et bokits.
Anse fond du Curé est la plage où se trouve les terrasses de restaurants, la plage la plus près du centre-ville. Ce n’est pas le top pour le snorkeling, mais par contre, il est fort agréable de s’y baigner entre quelques barques de pêcheurs. Et puis, manger tranquillement en terrasse, les pieds dans le sable, et pouvoir aller barboter dans l’eau en attendant les plats, pour moi c’est le luxe du luxe! 🙂
Anse Rodrigue : une plage isolée, mais par contre aucun ombrage attention.
A éviter : la plage de Grande-Anse (la plus grande) car elle fait face aux alizés et à la houle, des lames de fond et des courants violents la rendent très dangereuse.
Faire de la plongée et du snorkeling
Les fonds marins des Saintes sont parmi les plus beaux de l’archipel de Guadeloupe. Plongeurs débutants ou plongeurs niveau 2 peuvent s’en donner à coeur joie. Plusieurs clubs de plongée existent, se renseigner auprès de l’office du tourisme.
Nous ne faisons pas de plongée, mais nous sommes des passionnés de snorkeling. Nous avons vraiment eu l’impression de nager dans un aquarium géant aux Saintes. A quelques mètres de la plage, on peut y observer de multiples espèces de poissons. Je crois que nous aurions pu y passer (et nous y avons passé) des heures. Notre spot préféré : la petite plage du pain de sucre.
Faire du kayak de mer ou louer un bateau sans permis
La baie des Saintes étant bien abritée, elle se prête facilement à la navigation sur de petites embarcations. L’UCPA a installé sa base nautique au bout de l’anse Fond du curé et loue kayaks, catamarans et planches à voile. Christian Maisonneuve loue quant à lui des bateaux sans permis (ou avec permis), il est situé dans la rue principale de Terre-de-Haut.
Faire de la randonnée
Deux randonnées possibles : le Chameau et Morne Morel. La première est un peu raide et difficile (et il fait chaud!!!) la seconde plus facile , une promenade d’1h30.
Vous amusez à conduire votre petite voiture électrique
Nous nous sommes bien amusés en tout cas. Ce n’est pas tous les jours que l’on circule dans ce type de véhicule et que l’on profite du soleil et de l’air ambiant.
Faire du shopping
Je ne vais pas vous énumérer les quelques boutiques de souvenirs ou de produits artisanaux que vous trouverez facilement vous-même. Mais, j’ai envie de vous parler de mon coup de coeur : la boutique Maogany. Ceux qui me suivent sur Instagram savent peut-être déjà que je suis amoureuse de la couleur turquoise. Forcément, je ne pouvais qu’être séduite par les vêtements en coton que Yves Cohen importe du Brésil et teint sur place. vêtements en batik, panamas, collections aux couleurs des îles Robes, chemises, tuniques, shorts turquoise plus ou moins soutenu, avec un effet froissé qui fait très vacances. Je peux vous certifier que la couleur ne bouge pas du tout au lavage !
Et Terre-de-Bas?
Nous n’y sommes pas allés cette fois. Il y a plus de 30 ans (oui le temps passe vite), je m’y étais rendue de Guadeloupe avec mes parents en hélicoptère !! Cela avait été magique. Malheureusement, les vols en hélicoptère n’existent plus. J’avais découvert une île tout à fait sauvage, pas du tout installée pour le tourisme, mais cela fait 30 ans ! J’avais adoré l’authenticité du lieu. Je me souviens encore voir mes parents, mon oncle et ma tante danser un petit zouk après le repas avec les saintois, et surtout je me souviens bien que le colombo de poulet qui nous avait été servi avait été long à préparer. Oui, il fallait d’abord tuer le poulet !! véridique ! 😀
Depuis, la municipalité essaie de travailler pour mettre en valeur le patrimoine naturel de cette île. Malheureusement, lors des tremblements de terre ou lors des ouragans violents, c’est Terre-de-Bas qui souffre le plus, et il faut alors tout reconstruire.
Voilà, vous savez déjà beaucoup de choses sur cet archipel des Saintes, mais il y en aurait encore tellement à dire…
Si un jour vous venez en Guadeloupe, je vous conseille vivement de ne pas rater cette excursion et surtout, surtout je vous conseille de ne pas y aller pour la journée simplement. Pour aimer et ressentir vraiment l’ambiance saintoise, il faut y passer une nuit au moins.
Nos adresses :
Hôtel Bois-Joli. Ce n’est ni le plus cher ni le plus économique, mais si nous devions un jour retourner aux Saintes comme nous l’espérons, c’est sans hésitation à l’hôtel Bois-Joli que nous retournerions. Au niveau restauration, malgré le fait qu’ils étaient à ce moment là en recherche d’un cuisinier, nous avons bien déjeuné en terrasse le midi, et surtout le petit-déjeuner était bon et copieux sous forme de buffet. Leur site : Hôtel Bois Joli
Un restaurant où nous avons dîné deux fois tellement nous l’avons apprécié : La fringale.Il se situe dans la rue principale de Terre-de-Haut pas très loin de la boutique Maogany dont je vous ai parlée. Nous avons adoré l’ambiance de ce restaurant, le décor, le patron très sympathique et les meilleurs accras que nous ayons goûtés. Un très bon rapport qualité-prix.
Un autre restaurant que l’on peut vous conseiller : Ti Bo Doudou sur la plage du fond du curé.
Honnêtement, nous ne nous souvenons plus des noms des autres restaurants testés mais nous n’avons jamais été déçus.
Ce fut très difficile de quitter les Saintes, d’où ce selfie de départ …. ce n’est pas un adieu mais juste un au-revoir.
Je portais déjà la petite robe achetée chez MAOGANY
Retrouvez plus d’articles en Guadeloupe sur le blog :
Marie-Galante se situe à environ 40 km de Grande-Terre en Guadeloupe. Cette île est surnommée la Galette ( certainement du fait de son relief).
Le plus souvent les vacanciers y consacrent une excursion d’une journée. Nous y sommes restés deux jours et je peux déjà vous dire que nous aurions dû en prévoir 3.
Les plages y sont splendides et sauvages, mais il n’y a pas que les plages à Marie-Galante, il y a aussi une culture, une richesse, des champs de canne à sucre à perte de vue, des distilleries de rhum bien entendu. La vie est paisible à Marie-Galante et ses habitants sont accueillants, la maxime antillaise Pani pwoblem est vraiment authentique ici !
Nous sommes partis de bon matin pour prendre le bateau à Pointe-à-Pitre. Nous étions un peu déçus que la navette Saint-Francois/Marie-Galante ne fonctionne pas hors vacances scolaires ou hors période d’affluence, car nous logions à Saint-François et il nous aurait fallu juste 5 minutes pour rejoindre le port. Alors, que sans embouteillage (pour éviter les embouteillages vers Pointe-à-Pitre, un petit conseil prendre la route des Grands-fonds un peu plus longue en distance mais sans ralentissements) il faut 45 minutes minimum pour arriver au port de Pointe-à-Pitre. Arrivés au port maritime de Bergerin Pointe-à-Pitre, nous sommes montés dans l’Express des îles et en 1h de traversée, nous sommes arrivés à Grand-Bourg de Marie-Galante. On peut acheter ses billets en ligne et les retirer rapidement aux bornes automatiques le jour du départ.
Pour circuler à Marie-Galante, il vous faut absolument une voiture ou un scooter. Nous avions réservé quelques jours avant une voiture à un des nombreux loueurs de l’île, vous trouverez leurs coordonnées ICI. Ils pratiquent tous à peu près les mêmes prix. La seule difficulté est de les retrouver sur le parking du port à l’arrivée ! 🙂 Pas de bureaux d’accueil, il faut repérer la voiture du loueur en question (le gardien du parking aide bien pour cela) et toute la paperasserie se fait dans la voiture, c’est assez folklo.
Nous avions décidé de nous rendre directement à notre hôtel pour déposer nos affaires, nous mettre en maillots de bain pour profiter au mieux de la journée. La Rose du Brésil hôtel se situe à quelques kilomètres de l’embarcadère, ce qui nous a permis d’admirer déjà les belles plages et l’eau turquoise de l’île.
La découverte de notre chambre bungalow fut une belle surprise. Je vous laisse en juger en photos et vidéos.
une terrasse immense avec cuisine extérieure
un jardin de toute beauté
Visite de l’hôtel en vidéo
Nous serions bien restés pour profiter du lieu mais l’île nous attendait !! Nous étions pressés de découvrir ces fameuses plages paradisiaques qu’on nous avait « vendues » et puis aussi, de tester un ou deux vols de drone!
Mais, ce fut la faim qui nous freina quelque peu. Mais, déjeuner les pieds dans le sable au bord d’une eau turquoise, c’est aussi profiter de ce petit paradis. Nous avions lu beaucoup de bien d’un restaurant à la sortie de Saint-Louis (donc à l’autre bout de l’île) : Aux plaisirs des marins. Et nous n’avons pas été déçus. Nous y sommes arrivés tôt, donc premiers clients, nous avons choisi notre table au plus près de l’eau et nous avons été choyés par la serveuse vraiment très sympa. Les cuisines sont extérieures, on peut aller voir nos poulpes ou nos poissons griller.
La plage du restaurant
La plage devant Aux plaisirs des marins
Nous sommes partis ensuite à la recherche des belles plages et d’un ou deux spots pour filmer avec le drone.
Le choix fut difficile au niveau des plages plus belles les unes que les autres et surtout pratiquement désertes. Notre première étape fut cette plage digne des paysages de pirates des Caraïbes, le ciel commençait à s’assombrir, l’averse ne devait pas être loin, et ce panneau Prudence risque de traversée de tortue marine nous a poussés à nous arrêter là. En effet, cette plage située à quelques kilomètres de Saint-Louis est une des plages de ponte des tortues marines.
Nous avons eu bien du mal à quitter cet endroit paradisiaque.
Nous sommes partis tout de même à la découverte d’anse Feuillard, une des plus belles plages de l’île selon les guides mais malheureusement, cette année, la plage était infestée de sargasses (ces algues brunes et malodorantes qui envahissent les plages des Antilles depuis 2011). Elle avait donc perdu tout son charme et nous avons décidé de continuer notre route plus loin.
En rejoignant notre hôtel, nous avons fait une petite pause drone. On trouve facilement une palette en bois pour faire office de piste de décollage.
De retour à l’hôtel, c’est une pluie tropicale qui nous est tombée dessus !! Même le chat de l’hôtel était venu se mettre à l’abri sous notre terrasse ! L’ambiance était vraiment spéciale, nous avons adoré observer et écouter cette pluie violente et chaude alors que nous étions à l’abri sur le canapé de la terrasse. Bien dommage, je ne parviens pas à retrouver la video de cette soirée pluie tropicale, si je retombe dessus, je l’ajouterai en ligne.
C’est au restaurant La charrette à Grand-bourg que vous pouvez visiter en 360°sur ce lien: Restaurant La charrette Grand-Bourg que nous avons dîné, une ambiance très cosy et intime.
Le lendemain matin, après un petit-déjeuner au bord de la piscine, nous sommes partis assez rapidement car le bateau nous attendait vers 16h pour le retour vers la Guadeloupe et nous avions encore beaucoup à découvrir.
Le passage par la distillerie Labat était obligatoire :
ça j’ai adoré 🙂
Il était temps d’aller faire un tour (entre deux bains de mer) vers Gueule-Grand-Gouffre, un point vraiment impressionnant sur les falaises de Marie-Galante.
Ce que nous n’avons pas eu le temps de faire :
L’habitation Murât : écomusée des Arts et Traditions Populaires
Le moulin de Bézard seul témoin de l’activité sucrière de l’île d’antan
Surtout, si vous envisagez un voyage en Guadeloupe, ne manquez pas les îles aux alentours, Petite-Terre dont je vous ai parlée ICI et LA , les Saintes (un article viendra très bientôt).
Il y a 2 ans, nous avions adoré notre journée sur Petite-Terre au large de Saint-François en Guadeloupe et je vous en avais parlé ICI.
Nous sommes tombés en amour de ce petit archipel et nous y sommes retournés cet été. Cette fois, nous n’avions pas oublié la Gopro.
Je partage donc avec vous cette balade sous-marine dans la réserve naturelle de Petite-Terre. Une journée à la rencontre des raies, requins et tortues marines.
