Guadeloupe : direction l’îlet Caret dans le Grand cul de sac marin.

Je ne vous ai pas encore tout raconté de nos différents voyages en Guadeloupe. Cette île papillon réserve tellement de surprises et de beautés. Cette fois, je vous emmène en excursion vers l’îlet Caret. L’îlet Caret est une bande de sable bien plus étroite que Petite Terre, un minuscule bout de paradis au milieu d’une baie aux eaux turquoises.

Cet article participe au RDV #EnFranceAussi, créé par Sylvie, du blog Le Coin des Voyageurs. Ce mois-ci, le rendez-vous proposé par Mitchka du blog FishandChild a pour thème « En pleine nature »

Après notre excursion sur Petite-Terre où Namoureux était sorti vainqueur de son combat contre le mal de mer, je voulais battre le fer tant qu’il était chaud, comme l’on dit. Nous avons donc tout de suite réservé une petite virée d’une journée dans le Grand Cul de Sac marin, direction l’îlet Caret.

Tout d’abord, une petite carte pour repérer où se trouve le Grand Cul de Sac marin :

Le Grand Cul-de-sac marin est une réserve naturelle (créée en 1987 et classée réserve mondiale de la biosphère par l’Unesco). C’est une baie peu profonde (entre 2 et 5m de profondeur) qui se situe entre la côte Nord de Basse-Terre et la côte Ouest de Grande-Terre. Une barrière de corail ferme presque entièrement la baie.

De nombreux îlets parsèment le Grand Cul-de-sac marin.

C’est à Saint-Anne que nous avions rendez-vous pour embarquer sur le speed-boat .

Halte à Pointe-à-Pitre

Nous avons fait ensuite une halte à Pointe-à-Pitre, un petit tour sur le marché puis nous avons commencé les choses sérieuses : départ sur la rivière salée (qui est en fait un bras de mer qui sépare Basse-Terre de Grande-Terre) pour rejoindre le Grand Cul-de-sac marin.

Vers le Grand Cul-de-sac marin.

Nous avons commencé par découvrir la mangrove un verre à la main. Oui, il était encore tôt dans la matinée, mais notre skipper et guide nous a offert un délicieux verre de planteur que nous n’avons pas osé refuser bien entendu!! Pour information, nous avions passé la soirée précédente dans un super bar de la marina de Saint-François, et la nuit n’avait pas été facile!! Le réveil à l’aube non plus!! 🙂 Nous étions très étonnés de supporter un planteur en pleine matinée, de plus sur un bateau !! Mais, la navigation est assez cool heureusement dans la mangrove. Je ferme la parenthèse rhum 🙂 .

Premier arrêt dans la baie pour une séance snorkeling : observation d’une épave. Malheureusement, ce jour-là, les méduses pullulaient et nous avons choisi de ne pas sauter à l’eau, ce serait peut-être pour une autre fois.

Heureusement, un peu plus loin, nous avons pu profiter de cette eau turquoise et observer quelques poissons dont un barracuda qui m’a vraiment impressionnée.

Arrêt déjeuner les pieds dans l’eau sur l’îlet des biches.

Je crois que nous nous souviendrons longtemps de ce moment. Sur le speed-boat, nous devions être 8 ou 10 personnes maximum et … des tables et des chaises de jardin! 🙂 Oui, arrivés à l’îlet des biches, chacun a pris sa chaise, on a transporté deux tables de jardin, les glacières pour nous installer les pieds dans l’eau sous le toit de cette cabane. Profondeur de l’eau : quelques centimètres. Un petit paradis.

Franchement, je ne me souviens plus (c’était en 2015) ce que l’on a pu déguster exactement (mises à part les bananes au barbecue, le dessert obligé lors des excursions en Guadeloupe), mais je me rappelle très très bien avoir bu un rhum coco d’anthologie !! Et j’ai découvert que l’on pouvait le mélanger au café !!! Non, non, ne vomissez pas ! Je vous promets que c’est un vrai délice! Je crois tout de même que le fait de l’avoir bu , les pieds dans cette eau turquoise, en bonne compagnie et sur cet îlet où nous avions l’impression d’être seuls au monde doit beaucoup compter dans mon enthousiasme!

Après la pause déjeuner, de nouveau baignade dans quelques centimètres d’eau…. puis direction l’îlet Caret à quelques minutes de bateau. Au loin, on le voit : une bande de sable blanc de 200 mètres de long grand maximum, quelques palmiers déplumés, une cabane et pas mal de bateaux autour. Et encore, il parait que ce jour-là, ce n’était pas la foule. Le week-end, l’îlet Caret est la destination de pique-nique et promenade pour les guadeloupéens. On y fait la bamboche (terme très à la mode depuis le confinement de mars).

Même si l’îlet Caret était le but final de notre journée, ce n’est sincèrement pas ce que j’ai préféré. Ce banc de sable au milieu des eaux turquoises est beau et surprenant, mais aussi on y ressent tellement la fragilité du lieu. D’ailleurs, il parait que les palmiers ont disparu maintenant. L’ilet Caret est en effet une île en sursis. Les vents et les courants auront raison de lui un jour ou l’autre. On se trouve en effet en pleine nature, mais on peut voir que l’homme profite tellement de cette nature et pas forcément en la protégeant. Trop de bateaux et trop de jet-skis autour. C’est la rançon de la gloire de ce petit paradis. Nous avons fait partie des touristes, nous avons bien entendu été très respectueux du milieu naturel, mais je me suis sentie un peu « de trop », comme si rien que le fait d’y venir pouvait l’abîmer.

Petite vidéo pour vous montrer l’îlet Caret (la qualité n’est pas géniale, elle a été faite avec un smartphone des années 2010! 🙂 )

Pour notre prochain voyage en Guadeloupe (oui, je suis certaine d’y retourner encore et encore tellement j’aime cette île d’amour), nous irons sur l’îlet Fajou bien plus sauvage apparemment.

Le retour en bateau nous a fait passer par Gosier, c’était le retour à la civilisation !!!

Alors, un séjour en Guadeloupe bientôt pour vous?

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